Qui n’a pas souhaité, un jour ou l’autre, sortir du mode automatique de son appareil ? Créer selon sa vision. Tous les paramètres disponibles nous procurent une foule d’options pour y parvenir. Le hic, très souvent, c’est de savoir s’en servir.
Si vous débutez en photographie, vous êtes peut-être tombé dans le piège du mode automatique. L’appareil décide à votre place et vous n’avez pas à vous casser la tête.
Le hic (majeur cette fois), vous obtenez parfois des résultats super chouettes. Hourra ! Et, d’autres fois, c’est nul. Bouh ! Mais, selon moi, le grand inconvénient est que vous ignorez totalement comment reproduire vos réussites.
Ça vous est déjà arrivé ? Pas d’inquiétude.
Dans cet article, je vous propose 4 astuces pour sortir du mode automatique tout en restant zen.
1- Acceptez de faire des erreurs
Tout d’abord, quand nous sommes en apprentissage c’est normal de faire des erreurs. Même beaucoup. Un musicien qui étudie le piano ne réussira pas ses gammes du premier coup. Il doit travailler longtemps pour discipliner ses doigts et obtenir une certaine habileté technique.
Ben, en photographie, c’est la même chose.
Donc, dans ce processus d’apprentissage (lire se débarrasser du mode automatique), vous récolterez forcément des photos ratées. Même beaucoup. Et c’est tout à fait correct ! La patience et la persévérance vous permettront de maîtriser la technique.
Article relié : Comment transformer nos erreurs pour devenir un meilleur photographe
2- Alternez entre apprentissage et divertissement
Si vous vous interdisez d’utiliser le mode automatique et que vous sentez la pression monter, au point de vouloir vous arracher les cheveux, de grâce, revenez en automatique.
La photographie n’est pas une dictature, hein.
Permettez-vous de varier vos périodes d’apprentissage. Alternez les moments studieux « je pratique le mode manuel », par des instants plus permissifs « je reviens en mode automatique ». Ceci allégera le processus et vous procurera plus de plaisir.
Par ailleurs, pratiquer assidûment une nouvelle technique génère une fatigue cérébrale. Il est donc judicieux de revenir à notre façon de faire habituelle, juste le temps d’assimiler le tout. Et de restez zen…
3- Optez pour le mode semi-automatique
Diverses méthodes s’offrent à vous pour apprendre à sortir du mode automatique.
Complètement manuel
Vous pourriez décider d’utiliser le mode manuel. Vous déterminez les ISO, puis vous choisissez les ouvertures ET les vitesses, selon la lecture de votre posemètre, afin de bien exposer votre image.
Ça demande une bonne dose d’attention. Cette approche vous permet de saisir le triangle photographique; l’équilibre entre 3 paramètres : ouverture / vitesse / ISO.
Certaines personnes lorsqu’elles l’ont adopté (et compris) ne veulent plus revenir en arrière.
Mode semi-automatique (priorité ouverture ou vitesse)
Une autre méthode consiste à faire les ajustements à mi-chemin.
Par exemple, vous faites le choix de l’ouverture et vous laissez l’appareil décider de la vitesse. Ceci vous familiarise avec la profondeur de champ. Variez les diaphragmes afin de bien saisir ce choix créatif. Cette option est utile en photo paysage, macrophotographie ou pour le portrait.
Ou l’inverse, optez pour la vitesse, l’appareil de son côté se chargera de l’ouverture. Cette approche vous permettra de comprendre l’incidence de ce paramètre sur l’image. Utile pour la photo d’action, mais aussi pour éviter le flou de bouger.
4- Pratiquez régulièrement
Il va sans dire qu’une pratique régulière et constante garantira le succès de votre apprentissage. Ne vous attendez pas à contrôler votre appareil si vous ne l’utilisez que quelques fois par mois.
Les athlètes remportehttps://r0p.b62.myftpupload.com/la-randonnee-photo/nt des médailles en s’appliquant tous les jours.
Bon, le but n’est certes pas de devenir un champion hors pair, mais de maîtriser la base pour que ça devienne une seconde nature. Et ne pas devoir se freiner, dans votre processus créatif, chaque fois que vous désirez obtenir un effet.
Voilà ! Tout ce qui vous reste à accomplir est de pratiquer sur une base régulière.
Je suis néophite sur une caméra numérique. Mais très bonne avec un film. Je commene par l’ISO et la luminosité. après, je choisis manuel et je compare avec A (calme) ou S (s’il y a du vent ou de la vitesse). Finaleemnt, je choisi, ce qui me parrait le plus intéressant.
Bonjour Johanne, c’est une bonne stratégie, ça te permet de faire le meilleur choix. 😉
Bonjour Anne, faire des photos c’est génial…mais la technique n’est jamais bien loin !
Le mode « ouverture » pour le paysage c’est celui que je ne lâcherai plus (sauf par vent de côté, là je bascule en mode « vitesse »), mais là ou ça se complique c’est quand des jeunes futures Mariés te demande de couvrir leur Mariage d’ici quelques . Alors là je te dirai qu’en ce moment et en intérieur par temps de pluie le mode « P » me sauve la mise. Donc à voir dans le temps que je grandisse encore un peu ! J’aime ce type de billet qui traite de la base de la base, c’est bon de revenir aux fondamentaux ! Merci une nouvelle fois Anne pour ces bons conseils et à très bientôt !
Bonjour Jean-Pierre,
Je te dirais dans des conditions comme celle-là (mariage pour un ami), où tu n’es pas habitué et que tu ne voudrais SURTOUT pas rater tes photos, le mode P est tout à fait correct. Il faut respecter nos limites, n’est-ce pas ?
Ravie que l’article te plaise.
Bon weekend! 🙂
Bonjour Anne,
Je travaille toujours en manuel. Lorsque j’ai débuté en ’67, ma caméra (Zenith E) était entièrement manuelle. Je me suis habitué comme ça et j’ai toujours continué par la suite.
Bonjour Réal,
Moi aussi, j’ai appris le mode manuel avec ma Minoltat des années 80. Mais lorsque j’ai passé au numérique en 2007, j’ai bifurqué vers le semi-automatique. Merci pour ton commentaire.
Merci Anne ,je préfère le mode manuel ,mais en intérieur le soir j ai toujours de la difficulté à faire de belles photos ,il serait mieux pour moi de prendre un mode semi automatique, hein ?
Bonjour Pierrette,
En réalité, que tu sois en mode manuel ou semi-automatique, la lecture du posemètre sera la même. La seule différence du semi-auto, c’est l’appareil qui choisi la vitesse au lieu que ce soit toi qui l’active.
Si tu fais des photos à l’intérieur, l’astuce est de hausser les ISO. C’est à toi de voir comment ton appareil gère le grain, car plus tu hausses les ISO plus tu auras du grain (bruit) dans l’image, surtout si tu es sous-exposé. Et faire la balance des blancs adéquatement aussi. 😉
Encore de précieux conseils Anne! Merci!
Je préfère toujours le mode manuel, car les résultats sont meilleurs à mon point de vue! Cependant, dans des réunions de personnes, je choisis l’automatique car trop de mouvement particulièrement avec des enfants…mais en mode raw!
Bonjour Lynda, très astucieux en effet. Il faut savoir s’adapter et utiliser les avantages de l’appareil à notre **avantage**. Hihi!
Bonjour Anne
Le plus souvent je fais le choix de l’ouverture. Je garde la priorité vitesse si un risque de flou. De temps en temps je décide de tout en passant en manuel (macro ou proxi)
Merci de tes conseils qui sont toujours très intéressants
Bonjour Jean-Pierre,
Très bonne approche. Rester à l’affût des paramètres et décider au besoin si on veut passer en manuel. Bon weekend!
Bonjour chère Anne,
voilà un article plein de bon sens pour qui débute en photo. La pratique régulière avec son lot de réussites et d’échecs est une très bonne et indispensable école pour améliorer sa pratique photographique, comme tu as raison. J’aime beaucoup ta photo du phare avec le flare, est-ce par chez toi ? Faire des photos avec cet effet (le flare) est encore une de mes difficultés j’ai du mal à les situer aux endroits adéquats sur mes clichés 🙁 Il faut que je retrouves l’article que tu avais écris à ce propos si mes souvenirs sont bons.
Chère Anne je te souhaite une bonne continuation, bisous !
Bonjour Gérard,
Effectivement, l’essaie/erreur et se donner le temps de s’adapter est une bonne école. 😉 Pour la photo, c’est en Gaspésie (à 9 hrs de route de chez moi). En fait, selon mes standards perso, c’est une photo ratée. Hum. Hum. J’ai ajouté les ronds de flare dans Photoshop pour la rendre intéressante. Hihi!
Je n’ai pas d’article spécifique sur les flares, à ajouter sur ma to-do liste d’article à rédiger.
Bon weekend! Bisous!